Le T&H cherche des managers
Le tourisme et l’hôtellerie recherchent des managers
En quelques années, le secteur s’est transformé en une industrie qui a besoin de véritables managers. Ce qui fait la différence entre des diplômes de qualité? « Le niveau de connaissance générale du secteur, de ses évolutions possibles et des rouages de la gestion hôtelière », assure Fabrice Tessier, directeur des relations avec les écoles de management hôtelier du groupe Accor.
La maîtrise financière est de rigueur. « Travailler sur les coûts, améliorer les prix moyens… il est nécessaire d’avoir une vision pratique du sujet. C’est pourquoi, en plus de la durée et de la nature des stages, nous accordons une grande importance à leurs contenus, aux expériences de management d’équipe et l’ouverture à l’international qu’ils offrent », poursuit Fabrice Tessier.
Les recruteurs ne se privent d’ailleurs pas de mettre en concurrence les diplômes français avec les équivalents européens, notamment en Suisse avec l’incontournable Ecole hôtelière de Lausanne, école de management du secteur de l’accueil qui mène d’ailleurs aussi bien au management hôtelier qu’à l’ensemble du secteur des services, comme par exemple la finance, le conseil et l’industrie du luxe.
L’internationalisation gagne même les sigles des formations. On remplace le terme « hôtellerie » par le terme anglais « hospitality », moins réducteur. C’est d’ailleurs ce qu’a fait une des formations phares du secteur, l’Institut de management hôtelier international (IMHI) de l’ESSEC, devenue l’Essec MBA in hospitality management. Créé il y a près de 30 ans, il forme en anglais des managers de l’industrie mondiale de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme.
Et les formations universitaires? « Certaines d’entre elles font évoluer leurs cursus et leurs méthodes d’enseignements, de manière à être en phase avec les attentes des employeurs, par exemple l’Institut de management de l’université de Savoie (IMUS) et l’UFR ingénierie du tourisme, du bâtiment et des services (ITBS) de l’Université d’Angers », constate Fabrice Tessier. Le premier propose plusieurs masters en management de l’hôtellerie ou en European Tourism Management. Quant au second, il permet de suivre un master métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs, avec deux parcours centrés sur les pays émergents (Chine, Russie et pays d’Europe centrale et orientale) ainsi qu’un master marketing des services et revenue management.
Le « revenue management »? Un concept qui constitue justement une des tendances fortes du secteur hôtelier. Le principe: adapter les tarifs d’un établissement à son taux d’occupation, pour l’optimiser. « Dans tous les cas, complète Fabrice Tessier, les étudiants doivent maîtriser les nouveaux canaux de distribution et les nouveaux modes de vente, liés à notre activité sur Internet. »
Jean-Marc Engelhard
Martine Relinger. «Se former à l’hôtellerie et au tourisme : des métiers du bac+2 au master ». LE MONDE pour Le Monde.fr | 09.03.2011 à 18h38 • Mis à jour le 11.03.2011 à 12h19. Consulté le 21 octobre 2013. http://www.lemonde.fr/orientation-scolaire/article/2011/03/09/se-former-a-l-hotellerie-et-au-tourisme-des-metiers-du-bac-2-au-master_1490735_1473696.html
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